Behaviour DANS LES COULISSES DU SUCCÈS

Sur le point d’entreprendre un vaste projet de transformation, l’un des plus importants studios de jeux vidéo indépendants en Amérique du Nord était à la recherche d’une solution simple, rapide et efficace en vue d’accéder aux liquidités nécessaires pour le réaliser. Heureusement pour Behaviour Interactif, Finalta Capital a pu lui procurer des conditions optimales au moment d’opérer ce virage décisif.

De sous-traitant à développeur

À l’entrée des bureaux de Behaviour Interactif, un impressionnant tableau numérique accueille les visiteurs. On y entre son nom, puis on est dirigé vers le lieu où se tiendra la rencontre à laquelle on vient assister. Le reste de l’immeuble impeccablement restauré, qui abrite les 450 employés du studio de jeux vidéo, est de la même eau : à la fine pointe de la technologie. Situés dans le quartier Mile-Ex, les locaux, spacieux et lumineux, ont tout pour favoriser la créativité et la cohésion des équipes multidisciplinaires de l’entreprise fondée il y a plus de 25 ans.

L’histoire de la boîte est riche en jalons importants, mais aucun ne l’est plus qu’une décision prise en 2014 et sur laquelle allait reposer l’avenir de l’entreprise. « Nous étions à la croisée des chemins, raconte Roland Ribotti, chef de la direction financière chez Behaviour Interactif. Après 20 ans d’activité, Behaviour avait décidé de miser davantage sur le développement de jeux vidéo, c’est-à-dire de produire entièrement ses propres jeux. Nous souhaitions concevoir nos produits et réduire notre dépendance à la réalisation de mandats en sous-traitance pour d’autres studios. Cette décision stratégique est devenu un projet colossal pour toutes les divisions de l’entreprise. »

La rencontre qui change tout

Entre les tâches opérationnelles et les grandes orientations d’entreprise, il fallait donc, pour M. Ribotti et son équipe, trouver le financement nécessaire afin de mener à bien leur plan ambitieux. « Notre institution financière de l’époque se montrait pour le moins frileuse à l’égard de notre projet. Elle hésitait à nous appuyer dans ce virage en se fondant sur de simples perspectives d’affaires », se remémore-t-il.

Un des défis pour toute entreprise qui œuvre en technologies de l’information, et particulièrement dans le domaine du numérique, est la place importante que prennent les crédits d’impôt à recevoir dans le bilan relativement aux autres éléments d’actifs, ce qui rebute plusieurs prêteurs.

C’est ici que la rencontre avec Finalta se produit et donne la bouffée d’air frais nécessaire au projet. « Immédiatement, ce qui nous a plu dans l’approche de Finalta Capital, c’est comment cette petite équipe a su bien saisir les enjeux liés à notre industrie, s’enthousiasme M. Ribotti. Nous avons été séduits par sa capacité à comprendre notre entreprise et notre réalité. Finalta a démontré une flexibilité opérationnelle que nous ne trouvions pas auprès de notre banque de l’époque. Le processus de financement des crédits d’impôt a été simple et rapide. »

« En l’espace de quelques semaines seulement, tout était conclu, poursuit le chef de la direction financière. Finalta nous offrait de financer nos crédits d’impôt à hauteur de 85 % du montant budgété pour l’année en cours. C’est finalement un prêt de 6 M$ qui nous a été octroyé, ce qui convenait parfaitement à nos besoins. Qui plus est, Finalta a déboursé le prêt avant même que nous ayons à effectuer le paiement des salaires admissibles. »

Un virage réussi

En juin 2016, moins de deux ans plus tard, le studio connaissait son premier succès commercial avec un jeu entièrement développé à l’interne. En deux mois, Dead by Daylight s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires et il compte à ce jour plus de quatre millions de joueurs payants. La même année, le jeu Fallout Shelter codéveloppé par Behaviour Interactif a remporté le prix du jeu de l’année au gala DICE, l’acronyme de Design, Innovate, Communicate, Entertain. Plus récemment, le studio, qui a le vent dans les voiles, a annoncé un partenariat avec la chaîne HBO pour le développement d’un jeu de stratégie basé sur la prestigieuse franchise Game of Thrones ®.

Avec le recul, M. Ribotti constate que l’important virage opéré dans la stratégie d’affaires de Behaviour a porté ses fruits. « Nous avons embauché plus de 100 personnes depuis un an, explique-t-il. Notre croissance est deux fois plus rapide que la moyenne dans le secteur du jeu vidéo. Nous réalisons toujours des mandats en impartition pour d’autres studios, mais nous sommes dorénavant en mesure de mieux choisir nos projets, soit ceux dont la rentabilité est plus intéressante. »